Stravinski débute par une mélopée de basson et de hautbois, entrecoupée de grands accords solennels.
Puis les deux pianos soutenus par un solo de cors dévoilent un orchestre singulier : les cordes jouent dans le grave sauf le violoncelle solo.
Les altos du chœur font leur entrée sur un ton résigné, bientôt rejoints par tout l’orchestre.
Cette période de la vie de Stravinski est marquée par un retour à la religion. Bien qu’orthodoxe, le compositeur choisit le latin pour exprimer les supplications de ce psaume austère et éploré.
Quelle solennité ce Stravinski !